La description que beaucoup de filles feraient de lui se résumerait à ces 3 mots. Elles n'auraient pas tort, mais ça serait réduire ce qu'il est à pas grand chose. Sa beauté, c'est ce que j'aime le moins chez lui. Non pas que je n'aime pas son physique, il est parfait, je ne suis ni aveugle ni folle, je le trouve extrêmement beau, et de toute façon j'aime tout en lui. Mais c'est ce qui me touche le moins. Ce que j'aime chez lui va bien au delà de sa simple image. Il me plait pour ses yeux, mais surtout pour la profondeur de son regard. Il me plait pour son sourire, mais surtout parce qu'il m'est adressé. Il me plait pour son visage, mais surtout pour ce qu'il dégage. Et puis, son physique, c'est ce qui m'a fait peur dès le début. Il m'a fait peur autant qu'il m'a attiré. Ben ui, avant, pour moi, les beaux gosses c'était tous des gros cons à éviter comme la peste. Même si j'ai changé d'avis (grâce à qui?) ça me fait encore très peur. Je passe mon temps à me répéter qu'il est surement trop beau pour moi. Et les minettes qui se disent amoureuses de lui alors qu'elles ne le connaissent que de vue, non merci. Rien qu'avec ses grands yeux bleus, il peut plaire à qui il veut. J'aimerais qu'il ne veuille plaire qu'à moi.
Tout comme j'aimerais aussi qu'il ne regarde que moi. Et qu'il n'ait aimé que moi. Que des choses impossibles en fait. Oui, c'est égoïste, mais quoi de plus humain. Les seuls yeux dans lesquels je peux me sentir belle sont les siens. Ca fait un peu poème par sms à 50 centimes de dire ça, mais tant pis, c'est sincère. L'opinion des autres n'a jamais vraiment compté pour moi, sauf celle des gens que j'aime. Plus j'aime quelqu'un, plus le regard que cette personne pose sur moi prend de l'importance à mes yeux. Vous comprendrez donc pourquoi son regard à lui a une importance immense. Je voudrais avoir la certitude que je ne le déçois pas, je donnerais n'importe quoi pour être LA petite copine idéale. Je ne me voile pas la face, je sais que c'est loin d'être le cas. Je n'ai rien d'un idéal, et je dois être à mille lieux de son idéal à lui. Mais pour lui, je fais de mon mieux tous les jours. J'ai sans cesse la trouille de l'étouffer, alors je me contrôle. Je ne veux pas non plus qu'il croit qu'il ne compte pas pour moi. J'essaie d'être là quand il le faut. Je m'arrange pour répondre oui chaque fois qu'il propose qu'on se voit. S'il ne veut pas ou s'il ne peut pas, je cache ma déception. Mais ça j'y parviens de moins en moins. Le but n'est pas d'être celle qu'il attend, puisque finalement je ne sais pas ce qu'il attend de moi. Non, c'est juste tenter d'être moi-même en plus "soft". Pas d'être différente de ce que je suis réellement, juste moi-même sans les coups de gueules, les caprices, les grands élans d'émotion, et tout le tralala qui me définit parfois. Pour lui. Je m'efforce de ne pas être chiante, même s'il y a des fois où il doit avoir du mal à me supporter. En fait, j'essaie juste d'être à sa hauteur. Ou plutôt, j'essaie de faire en sorte que les sentiments qu'il me porte soient à la hauteur de ceux que je lui porte. C'est impossible je crois, j'ai placé la barre un peu trop haut. Je l'aime sûrement un peu trop. Je ne lui en voudrais jamais parce que ses sentiments n'égalent pas les miens. D'ailleurs, je ne sais pas si je serais capable de lui en vouloir pour quoi que ce soit. Je crois que même s'il me faisait le pire des sales coups, je ne le considérerais jamais comme quelqu'un de mauvais. Parce que c'est lui. Parce que j'ai parfois l'impression que je pourrais tout lui pardonner. Je lui devrais bien ça. Je ne pense pas qu'il s'en rende compte, mais il m'a énormément apporté. En si peu de temps finalement. Ne serait-ce qu'un peu plus de confiance en moi. Et il me rassure. J'ai du mal à me l'avouer à moi-même, mais je ne sais tout simplement pas ce que je ferais sans lui. Je ne sais plus. Je ne veux pas savoir. Je veux profiter de chaque moment où ma main est dans la sienne. Je ne veux faire aucun projet, je ne veux pas croire que ça va durer, je n'ai pas envie non plus de me demander s'il me laissera bientôt ou pas. Parfois je me pose la question et j'en finis toujours par me dire que si ça doit s'arrêter, alors ça s'arrêtera. Point. Ca me tombera dessus comme un coup de massue, que j'aurais craint depuis le début, mais toujours en évitant d'imaginer la taille de l'hématome qu'il me ferait. Si ça doit s'arrêter, alors je repenserai à ces rires, ces câlins, ces soirées passées à deux. A ces bras qui entourent mes épaules. A cette nuque contre laquelle j'aime blottir ma tête. A ces mots qui me calment. A tous ces moments où je me sens bien simplement en me taisant et en l'écoutant. A la tendresse qui me secoue les tripes quand je le regarde s'endormir. A la langue qu'il me tire derrière la vitre quand le bus démarre. A ces baisers dont je n'ai jamais assez. Au sourire qui se glisse tout seul sur mes lèvres, simplement en le voyant s'approcher de moi. A ce parfum qui reste sur mes coussins. Au reste du monde, qui parfois disparait quand je ne vois plus que lui.
Ce jour là, et ceux qui suivront, je ne regretterais rien, mais je serais nostalgique de tous ces petits moments à deux. Ces petits riens qui font qu'avec lui je me sens vraiment bien.
En attendant, j'ai envie de mieux le connaitre. Je ne veux pas tout savoir sur lui, parce qu'on ne sait jamais tout sur quelqu'un, et parce que j'aimerais encore chaque jour le découvrir un peu plus. Je ne veux pas qu'il sache tout sur moi, parce que je ne dis jamais tout de moi, et parce que j'aurais peur de le décevoir s'il en savait toujours plus. Je veux qu'on s'apprenne petit à petit. Qu'on se raconte. Qu'on se devine. J'ai envie qu'on partage des choses. Des souvenirs, des secrets. Pas tout, pas trop, juste ce qui suffit pour garder un intérêt. Ca aussi c'est une de mes plus grandes hantises, être inintéressante. Comme je l'avais déjà écrit je crois, j'ai un avis sur tout, toujours, et même quand je n'en ai pas, je m'en fais un. J'ai toujours quelque chose à raconter d'habitude, c'est rarement passionnant, ça l'est même quasiment jamais, mais en temps normal je trouve quand même chaque fois quelque chose à dire. Pas avec lui. Enfin, ce n'est pas que je ne trouve rien à dire, juste que je ne cherche pas. Juste que je préfère l'écouter. Juste que je m'efface. Je le laisse rayonner, je me laisse sourire. Le temps passe, je le laisse filer.
Ca fait 6 mois qu'il me file entre les doigts. 6 mois, c'est à la fois rien et beaucoup. 6 mois, c'est environ 180 jours où j'ai pensé à lui. Pas 24h/24 bien sûr, mais très souvent quand même. J'ai passé environ 4320 heures maquée avec un ange. Pendant nombreuses de ces heures je me suis dit qu'après tout, pour lui, je ne suis qu'une fille parmi d'autres, celle qui se situe entre la précédente et la suivante, et je m'en veux de m'attacher autant. Alors pour me protéger, j'essaie parfois de me dire aussi que lui n'est qu'un copain de jeunesse, que plus tard je repenserai à lui en souriant, que j'oublierai peut être son nom comme celui d'autres. Mais ça, ça me semble complètement inconcevable aujourd'hui, et j'a trop de mal à le croire. Qui vivra verra. Pour l'instant j'ai 18ans (presque ^^), je ne sais pas lui dire, je ne sais pas m'y prendre, je ne suis sûre que d'une seule chose. Je l'aime. Enormément.
Edit : Meuh nan y a pas tant que ça de pessimisme dans mon article! Peut être un petit peu, mais j'croyais avoir l'air plutot heureuse, j'le suis à fond ^^ Pourquoi vous dites ça? :(
s0me--words, Posté le vendredi 01 août 2008 14:28
Il est pas pessimiste ce texte. Il est beau, tout en étant si simple et fort à la fois.
L'amour c'est difficile à écrire, à décrire... Et pourtant, ce texte est parfait :)
Tu m'manques Mathiiiiilde, je veux de tes nouvelles <3
Ps : J'ai la loose... J'ai oublié tes 18 ans :'( (enfin c'est pas un oubli, j'connaissais pas ta date de naissance :$)
JOYEUX ANNIVERSAIRE très en retard ma belle :$
J'te souhaite tout plein de bonheur, plein plein plein plein!